Sophie L. Van Neste dirige le Labo Équité Climat avec Nathan et Olivier. Elle est professeure-chercheuse à l’INRS et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine. Ses recherches portent sur l’action collective et la mobilisation en environnement, notamment les liens entre l’action municipale, communautaire et citoyenne sur la ville, ses milieux de vie et infrastructures. Elle est spécialiste de l’adaptation urbaine aux changements climatiques (avec une recherche précédente à Montréal), et s’intéresse en particulier aux implications en termes d’inégalités. Au Labo Équité Climat, elle est impliquée dans l’équipe de direction, ainsi que dans la collaboration avec les partenaires de la santé publique, et codirige les stagiaires sur les thèmes de la transition équitable du logement, la gentrification et les enjeux de relocalisation suite aux inondations.

Nathan McClintock, PhD, fait partie de l’équipe de codirection du Labo Équite Climat. Géographe de formation, il est professeur-chercheur titulaire en études urbaines à l’INRS, codirecteur du Collaboratoire Villes Voix Visions (le C3V) et rédacteur en chef adjoint de la revue Urban Geography. En conversation avec des débats théoriques sur la gouvernance, le capitalisme racial et le colonialisme, ses recherches portent sur les systèmes alimentaires, la justice environnementale et le développement inégal des espaces urbains.

Olivier Riffon est professeur en éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi. Ph. D. en développement régional, il est spécialiste des outils et des démarches de mise en œuvre du développement durable, de la transition sociale et écologique, de l’éducation relative au développement durable et de l’intégration des méthodes participatives et collaboratives aux processus de transition sociale et écologique. Au sein du Labo équité climat, il travaille au déploiement des approches collaboratives et au développement d’outils d’analyse et d’aide à la décision.

Hélène Madénian est postdoctorante et chargée de coordination au Labo Équité Climat où elle est chargée de la coordination générale du projet et des analyses transversales pour le développement de la boîte à outils et des publications. Précédemment, elle a effectué son doctorat en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) sur la gouvernance climatique urbaine.

Émilie Houde-Tremblay a obtenu son doctorat en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Émilie a mené et collaboré à divers projets de recherche portant sur l’agroécologie, la participation des acteurs et l’action climatique. Elle est présentement stagiaire postdoctorale en agroforesterie à la Chaire du Canada en économie écologique. Au sein du Labo Équité Climat, Émilie collabore à la coordination du projet et développe la réflexion sur la forme des outils d’équité en adaptation.

Jean-François Bissonnette est professeur agrégé au département de géographie de l’Université Laval. Ses travaux portent principalement sur l’analyse de la gouvernance des territoires forestiers. Les perceptions sociales de la gestion des ressources naturelles et les processus participatifs en aménagement territorial figurent au cœur de ses intérêts. Dans le cadre du Labo Équité Climat, il s’intéresse particulièrement aux enjeux de gestion de la ressource en eau dans les municipalités rurales.

Geneviève Cloutier est professeure à l’École d’aménagement du territoire et de développement régional et directrice du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) de l’Université Laval. Ses recherches portent sur l’engagement local, sur les formes de participation et sur l’évolution de l’action collective et de l’action publique en contexte de changements climatiques. Au sein du Labo, elle s’intéresse à la prise en compte des inégalités socioterritoriales dans l’aménagement du territoire pour faire face aux risques d’inondation. Elle collabore également au volet relatif à la gestion de l’eau en milieu rural.

Marie-Eve Drouin-Gagné est professeure au centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) où elle est membre de l’Unité mixte de recherche INRS-UQAT en études autochtones située à Val-d’Or. Ses travaux portent sur la décolonisation de la recherche, des institutions académiques et des espaces urbains, à travers des approches de cartographie participative et narrative, ainsi que la pédagogie territoriale (land-based pedagogy). Elle travaillera en partenariat avec des organisations autochtones au sein du Labo Équité Climat.

Marie Fall est professeure de géographie et coopération internationale à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle s’intéresse au développement territorial à l’ère de l’Anthropocène. Les approches intersectionnelles, décoloniales, collaboratives, et, le développement inclusif sont au cœur de ses recherches et ses interventions. Elle a été cheffe de projets internationaux de recherche-intervention en Afrique de l’Ouest avec une expertise dans les partenariats multisectoriels. Sa contribution au Labo Équité Climat sera axée sur les études de cas au Saguenay – Lac-Saint-Jean et l’analyse des enjeux et des défis de la justice climatique et épistémique des communautés marginalisées.

Stéphane Guimont Marceau est professeure au centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Elle est membre de l’Unité mixte de recherche INRS-UQAT en études autochtones et codirige le Collaboratoire Villes Voix Visions (c3v.inrs.ca). Elle travaillera en partenariat avec des organisations autochtones au sein du Labo Équité Climat.

Facilitateur et chargé de projet au Laboratoire en innovation ouverte

Xavier Leloup est professeur-chercheur à l’INRS-UCS et un spécialiste des études sur le logement et l’habitat. Ses travaux ont porté sur la ségrégation résidentielle, les inégalités sociales et la pauvreté, les conditions de logement des ménages immigrants, les politiques du logement, la lutte à l’insalubrité à Montréal et le bien-être et la santé des locataires. Au sein du Labo Équité Climat, il s’intéressera à la question de l’équité envers les locataires dans le cadre de la transition socioécologique en logement.

Ioana Radu est professeure à l’École d’études autochtones de l’UQAT et membre de DIALOG — le Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones ancré à l’INRS. Depuis plus de 20 ans, elle travaille étroitement avec des communautés et des organismes autochtones sur des enjeux prioritaires en matière de santé et de bien-être autochtones, de mobilisation des savoirs, de gouvernance, et de justice sociale. Elle est associée au volet Peuples autochtones du Labo Équité Climat.

Marie-Michèle Bourassa est étudiante en science politique et en coopération internationale à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle s’intéresse beaucoup aux enjeux globaux de justice et d’équité. Elle travaille actuellement sur la conception d’une « lentille d’équité », un outil qui soutiendra l’intégration de l’équité dans des projets de développement durable.

Pascale Chagnon est étudiante au doctorat en aménagement du territoire à l’Université Laval. Titulaire d’un baccalauréat en études de l’environnement (Université de Sherbrooke) et une maîtrise en aménagement du territoire, elle s’intéresse à l’adaptation au risque climatique et aux enjeux de justice sociale. Sa thèse, qui s’inscrit au sein du Laboratoire Équité-Climat, porte sur la prise en compte de l’équité dans les démarches de relocalisation résidentielles en contexte d’inondation.

Augustine Charbonneau a rejoint le Laboratoire Équité Climat à l’été 2024 en tant qu’étudiante chercheuse à la maîtrise à l’Institut National de la Recherche Scientifique. Sous la direction de Marie-Eve Drouin-Gagné (INRS) et la codirection d’Ioana Radu (UQAT), elle s’intéresse à l’équité dans les stratégies d’adaptation aux changements climatiques au sein de la communauté Atikamekw Nehirowisiw d’Opitciwan. Augustine est diplômée de l’Université Laval en anthropologie sociale et culturelle (baccalauréat) et en développement rural intégré (DESS).

Fabrice K. Dossa est doctorant en Géographie Environnementale et Humaine à l’Université Laval. Sa thèse porte sur l’analyse économique de l’adaptation aux changements climatiques et la résilience des producteurs céréaliers. Il mène également des recherches sur les questions de genre, sécurité alimentaire, durabilité, équité, gestion de l’eau, foncier et santé. Au sein du Labo Équité Climat, il travaille sur l’axe Eau-Alimentation-Climat, contribuant à des solutions durables pour renforcer la résilience climatique au Québec, Canada.

Caroline Flory-Celini est doctorante en études urbaines au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique. Son projet de thèse porte sur l’évaluation de l’inclusion des personnes afrodescendantes dans les projets d’agriculture urbaine communautaire à Montréal. Son stage dans le cadre du laboratoire Équité Climat consiste à étudier le lien entre le verdissement et la gentrification verte climatique. Thermicienne de formation, Caroline a travaillé et milité activement pour la création de villes durables, notamment grâce aux constructions bioclimatiques, aux chantiers respectueux de l’environnement et aux approches participatives. Elle a développé des concepts thérapeutiques en aménagements d’espaces verts dans la ville avec des jeunes marginalisés en Guadeloupe.

Béatrice Groulx est étudiante à la maîtrise en études urbaines, après avoir complété un baccalauréat en relations internationales et droit international à l’UQÀM. Elle s’intéresse à la lutte contre les changements climatiques, ainsi qu’au rôle que jouent les villes dans cette lutte. Sous la direction de Xavier Leloup, en codirection avec Sophie L. Van Neste, elle se penche sur la question de l’équité dans l’adaptation des logements au changement climatique.

Kim Simard est finissante au baccalauréat en enseignement au secondaire profil univers social et au certificat en coopération internationale à l’Université du Québec à Chicoutimi. Passionnée par l’éducation et aspirant à l’égalité des chances pour tous, Kim documente, au sein du Labo Équité Climat, l’expérience pédagogique des élèves adolescents lors des vagues de chaleur dans les écoles secondaires, tant au niveau de l’influence sur les apprentissages que lors des évaluations.

Laurence Simard complète sa maîtrise en Études Urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique. Ses recherches portent sur le logement social et communautaire, plus spécifiquement sur les politiques publiques qui entourent le développement de ces habitations. Dans le cadre du Labo Équité Climat, elle étudie l’équité envers les locataires dans les politiques visant la décarbonation et l’efficacité énergétique. Elle s’intéresse également au vécu de la chaleur accablante des ménages locataires et de la manière dont cet aléa climatique est considéré dans les politiques publiques.