Études de cas
L’équité envers les locataires dans les politiques climatiques
Ce rapport se penche sur la manière dont les locataires sont pris en compte au Québec dans deux champs d’interventions des politiques publiques climatiques, soit celles qui visent à réduire les émissions de GES des bâtiments résidentiels, par la décarbonation et l’efficacité énergétique, plus spécifiquement celles qui concernent les rénovations de bâtiments, et celles qui visent l’adaptation à la chaleur accablante. L’un des principaux dilemmes rencontrés concerne qui paie pour la transition du logement, mais aussi qui en bénéficie et qui est mis de côté. Il est question notamment de préoccupations concernant le contrôle de l’augmentation des loyers suivant les travaux de rénovations et le déplacement des groupes en situation de vulnérabilité. Cette recherche se déroule en deux phases; une analyse documentaire des politiques publiques climatiques et des pistes de solution (de juin 2023 à septembre 2024) et deux groupes de discussion avec des actrices et acteurs des comités logements et du groupe Logement en Transition à Montréal (septembre 2024).
Une fiche synthèse de ce rapport est également disponible :
Enjeux de la sécheresse et des systèmes hydriques municipaux au Québec
Ce rapport vise à contribuer au développement de connaissances sur la sécheresse au Québec. À partir d’une revue de presse et d’une exploration de la littérature scientifique et grise, le projet a utilisé des données gouvernementales et hydrologiques pour analyser la vulnérabilité des municipalités québécoises face à la sécheresse, en lien avec leurs systèmes d’approvisionnement en eau potable. Les résultats montrent que 63 % des municipalités dépendent majoritairement des eaux souterraines, souvent plus sensibles aux sécheresses prolongées. Les municipalités les plus affectées par la sécheresse reposent souvent sur des systèmes d’approvisionnement souterrains vulnérables, tandis que celles moins touchées bénéficient d’une diversité de sources (lacs, rivières, fleuve Saint-Laurent), leur conférant une meilleure résilience. Le croisement des analyses a mis en évidence une corrélation forte entre les niveaux d’exposition à la sécheresse et les formes d’approvisionnement en eau. L’étude souligne la nécessité d’une gestion intégrée, d’une diversification des sources, et d’investissements ciblés dans les zones à haut risque pour améliorer la sécurité hydrique face aux défis climatiques futurs.


